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21 novembre 2011, par Jeunes Magistrats
Week-end de permanence, je suis seul avec ma greffière dans mon fief judiciaire. Un jeune garçon de 17 ans m’est déféré pour une agression dans la rue : banale histoire sur mon département de regards croisés qui a mal tourné. Les éducateurs me préviennent qu’il est assez violent pour avoir été durement frappé pendant son enfance par son père. Aujourd’hui, il vit seul avec sa mère sur lequel il lui arrive de lever la main. D’emblée, le jeune est fermé à la conversation, manipule son téléphone portable, (...)